Ouvrage du Hackenberg

L’ouvrage du Hackenberg est une fortification faisant partie de la ligne Maginot, située sur la commune de Veckring, dans le département de la Moselle.
C’est un gros ouvrage d’artillerie, composé d’un total de dix-neuf blocs en surface, reliés entre eux par des kilomètres de galeries souterraines. Construit entre 1929 et 1935, il a été épargné par les combats de juin 1940, avant d’être réutilisé par les Allemands et de servir lors des combats de novembre 1944 contre les troupes américaines.
Réparé au début de la guerre froide, c’est désormais un musée.
C’est un des plus puissants ouvrages de la ligne Maginot.
Comme tous les autres ouvrages de la ligne Maginot, celui du Hackenberg est conçu pour résister à un bombardement d’obus de très gros calibre. Les organes de soutien sont donc aménagés en souterrain, creusés sous plusieurs dizaines de mètres, tandis que les organes de combat, dispersés en surface sous forme de blocs, sont protégés par d’épais cuirassements en acier et des couches de béton armé.
L’ouvrage a en souterrain des magasins à munitions (un M 1 dune capacité de 34 000 obus d’artillerie3 et plusieurs M 2), une caserne, une cuisine, des latrines, un poste de secours, des PC, un central téléphonique, des stocks d’eau, de gazole et de nourriture, des installations de ventilation et de filtrage de l’air et une usine électrique, le tout relié par des galeries profondément enterrées et équipées d’une voie ferrée étroite. Ces galeries mesurent dix kilomètres, répartis sur 160 hectares ; elles sont construites au minimum à 30 mètres de profondeur pour les protéger des bombardements. Les deux entrées sont de plain-pied, tandis que l’accès aux blocs de combat se fait par des puits avec escaliers et monte-charge.
En cas de coupure de l’alimentation électrique (nécessaire pour l’éclairage, la ventilation, les monte-charges, les tourelles, etc.) fournie par le réseau civil, l’usine disposait de quatre groupes électrogènes, les plus gros installés dans la Ligne Maginot4, composés chacun d’un moteur Diesel SGCM GVU 42 (fournissant 350 chevaux à 375 tr/min)n 1 couplé à un alternateur, complétés par un petit groupe auxiliaire (un moteur CLM 1 PJ 65, de 8 ch à 1 000 tr/min)n 2 servant à l’éclairage d’urgence de l’usine et au démarrage pneumatique des gros diesels. Le refroidissement des moteurs se faisait par circulation d’eau.



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