Par une belle après-midi de mars, nous nous sommes rendus à la Vallée aux Loups ou se trouve la Maison de Chateaubriand.
La vallée aux loups est la parfaite illustration de l’union de la culture et de la nature. La Maison de Chateaubriand, elle, perpétue le souvenir de son illustre propriétaire. Chateaubriand habita 10 ans dans cette maison qu’il transforma en belle demeure romantique.
Il dira : « Je fis quelques additions à ma chaumière, j’embellis sa muraille de briques d’un portique soutenu par deux colonnes de marbre blanc.
je me souvenais d’avoir passé par Athènes. Mon projet était d’ajouter une tour ; en attendant, je simulais des créneaux sur le mur qui me séparait du chemin ; je précédais ainsi la manie du Moyen Age qui nous hébète aujourd’hui ». Il introduit également l’un des premiers exemples du style troubadour en France en installant des fenêtres gothiques. A l’intérieur de la maison, la principale transformation fut l’escalier à double volée conçu « pour y mettre des fleurs » .
Avant de visiter la maison, un guide nous raconte l’histoire de la maison et du parc, l’histoire et la passion pour la nature, les arbres. Chateaubriand et son épouse, Céleste, transformèrent également le verger en un grand et magnifique parc destiné à recevoir des essences rares rappelant les voyages de l’écrivain : chênes d’Armorique, cyprès chauves d’Amérique, platanes de Grèce, cèdres du Liban, pins de Jérusalem. L’Impératrice Joséphine leur fit don de plusieurs arbustes parlis lesquels un magnolia à fleurs pourpres, seul spécimen connu en France avec celui de Malmaison.
De ses arbres de la Vallée-aux-Loups, Chateaubriand disait qu’ils étaient sa seule famille et qu’il souhaitait mourir près d’eux.
LES GLOBE-TROTTERS 