
L’actuelle cathédrale, de style gothique dit « classique », a été construite au début du XIIIème siècle, pour la majeure partie en trente ans, sur les ruines d’une précédente cathédrale romane, détruite lors d’un incendie en 1194.
Grand lieu de pèlerinage, elle domine la ville de Chartres et la plaine de la Beauce, se dévoilant au regard à plus de dix kilomètres de distance. Elle est toujours un point de repère sur l’autoroute.

Notre guide, Madame Françoise Berly de Buigne nous raconte magnifiquement l’histoire de cette cathédrale et les nombreux secrets et anecdotes qui la concerne. Si vous avez la possibilité d’effectuer une visite de la Cathédrale avec Madame Berly de Buigne, n’hésitez pas une seconde.
Le labyrinthe de la cathédrale de Chartres : Notre guide nous place devant le labyrinthe de la Cathédrale de Chartes qui a été construit en 1200 . Avec ses 12,88 m de diamètre c’est le plus grand jamais construit dans une église. Il est parcouru d’un seul chemin qui se déroule sur 261,55 m de l’extérieur vers l’intérieur. C’est également le seul qui présente en son centre un motif (floral). A l’époque il y avait au cœur de ce motif floral une plaque de cuivre gravée représentant le combat de Thésée et du minotaure inspirée du mythique Labyrinthe de Crète construit par Dédale, plaque enlevée et fondue avec les cloches en 1793 par les révolutionnaires. Le labyrinthe de Chartres évoque, par sa plaque gravée qui était en son centre, celui de la mythologie grecque, construit par l’architecte Dédale pour y enfermer une créature monstrueuse, le minotaure.

Le labyrinthe de Chartres, héritier d’une longue tradition, a certainement servi d’inspiration à de nombreux autres labyrinthes d’église (Reims, Amiens, Bayeux, Mirepoix,…). Cependant, aucun autre n’a jamais atteint le degré de perfection dont témoigne celui de Chartres. Malheureusement, dès la fin du XIII ème siècle, il semble que son message commençait à s’estomper dans l’esprit même des plus fidèles pour n’être plus qu’un très vague souvenir au XVIIème siècle. Beaucoup de labyrinthes ont ainsi disparu, et celui de Chartres doit sa survie, d’une part à l’excellente qualité de pierre dont il est construit, et d’autre part au manque de moyens en 1828 qui mit en sursis la restauration du dallage.
La crypte de la Cathédrale de Chartres : 3e crypte au monde par sa taille, la crypte constitue la cathédrale basse, église de pèlerinage, lieu unique pour comprendre l’histoire du monument.

Une église basse d’une dimension exceptionnelle
En 1020, l’évêque Fulbert ordonne la construction d’un édifice, conçu comme église de pèlerinages. Homme important de son temps, très attaché à Marie, il s’intéresse aussi bien aux sciences qu’à la théologie. On le sait proche de grands princes et rois en Europe. A Chartres, il imagine un édifice spécialement prévu pour l’accueil des pèlerins. Elle a vocation l’accueil des voyageurs venant prier le voile de Marie, la Sancta Camisa, offert en 876 par le roi de France Charles le Chauve. Ainsi, Chartres s’enorgueillit d’avoir la crypte la plus vaste de France, et une des plus grandes au monde (après Saint-Pierre de Rome). Cette crypte est un vaste corridor reliant la tour nord et la tour sud. Sa longueur de près de 250 mètres dispose d’une structure totalement romane avec une voûte en berceau. Tout le long du parcours, de nombreuses chapelles invitent les visiteurs au recueillement.
En progressant dans la crypte, nous découvrons Notre-Dame de Sous-Terre une des statues dédiées à la vierge parmi les plus importantes de la cathédrale.

Nous découvrons ensuite le puits des Saints-Forts. Ce puits à l’origine très ancienne, dont la base carrée rappelle les anciens puits celtiques, a une profondeur de 35 mètres.
De nombreuses chapelles où peintures murales témoignent également de la richesse architecturale chartraine au 11e et 12e siècle. Après 1194, 4 chapelles gothiques ont été ajoutées pour renforcer cette crypte et supporter la nouvelle cathédrale gothique.
Dans le corridor sud, le baptistère est encore utilisé de nos jours. Un vitrail contemporain d’Udo Zembok est un véritable rideau de lumière à l’entrée de ce lieu.

Le Rideau de lumière délimite désormais le baptistère de la crypte sud, particulièrement longue en raison de sa fonction processionnelle et qu’Udo Zembok ressent comme « un cheminement plutôt qu’un lieu ».
L’édifice est classé au titre des monuments historiques.

Le saviez vous : Henri IV a été sacré dans cette cathédrale et non pas à Reims comme la coutume le voulait
Nous repartons ravis de cette journée passée en compagnie de l’Association de la Vallée royale de l’Eure qui a organisée la rencontre avec Françoise Berly de Buigne.
Originaire de Chartres, j’adore »ma »chère cathédrale Notre-Dame et la connais pratiquement par cœur..
Je vous remercie pour votre superbe documents qui pour une fois ne comporte pratiquement pas d’erreur.
Merci pour les belles photos. Depuis 40 ans, je n’habite plus Chartres mais j’y retourne régulièrement. J’éprouve le besoin de retrouver mes origines.J’y ai été baptisée un jour de Pâques le 21 avril 1957, devant 4 générations familiales.
Je vous renouvelle mes remerciements.
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Merci Madame pour votre commentaire. C’est toujours un réel plaisir pour nous de nous rendre à Chartres pour visiter Notre-Dame. Nous avons eu la chance de faire cette visite avec une guide exceptionnelle qui nous a fait découvrir une autre vision de la cathédrale. Nous sommes désolés si il y a une erreur. N’hésitez pas à nous la signaler. Nous essayons toujours de retranscrire ce que nous apprenons pendant nos visites mais il se peut que nous ayons mal compris quelque chose. Encore merci pour votre commentaire. Bien cordialement
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