Le château du Gué-Péan fait partie de ces nombreux petits châteaux du Val de Loire que l’on découvre presque par hasard. Mais comme très souvent, nous sommes ravis de cette découverte.

Arrivé devant le portail, tout est fermé mais il faut sonner et par chance, la visite guidée allait commencée. Nous profitions donc de cette visite pour découvrir l’histoire du château.
L’origine du château remonte aux Romains qui vont y installer un camp, d’où le plan carré qui est resté la structure de base à toutes les époques. Puis au Moyen-Âge, le site devient une motte féodale défensive et résiste aux invasions vikings du IXe siècle.
Mais c’est à la Renaissance que Gué-Péan va vraiment prendre son essor, au XVIème siècle, avec la famille Alaman. Riche marchand et homme de confiance des rois Charles VIII et Louis XII, Nicolas Alaman est ambassadeur auprès de la République de Florence – donc bien au fait de l’architecture italienne renaissante. Financier et proche du grand roi François Ier, il joue un rôle de premier plan dans l’organisation du Camp du Drap d’Or en 1520 (rencontre diplomatique entre François Ier et Henry VIII d’Angleterre) et acquiert la seigneurie du Gué-Péan quelques années plus tard, en 1524.
Son fils, François Alaman, officier du roi, fait bâtir les deux pavillons Renaissance flanquant le mur moyenâgeux et donne au château le panache de ses quatre tours d’angle. L’une d’elle, la Tour à impériale, est une prouesse architecturale dont il n’y a que 13 occurrences en Europe.
Au XVIIème, le plan carré se complète de deux ailes et enfin d’une orangerie, deux siècles plus tard.
Au XXème siècle, Raymond Massiet, Marquis de Keguelin et de Rozières, acteur éminent de la libération de Paris, ami de l’écrivain Germanopratin Boris Vian, reprend les rennes et ouvre le Gué-Péan au public : il monte un centre équestre et une école, organise des visites guidées et accueille des hôtes venant des quatre coins du monde dans les chambres du château.
Le 7 mars 1952, une grande partie du château est classée Monument historique.
A l’aube du XXI ème siècle, l’architecte du Futuroscope Denis Laming, séduit par la beauté des bâtiments et du site, reprend la propriété. Il y engage plusieurs chantiers de restauration et y vit une vie de famille tout en ouvrant le monument au public en été.
Pour terminer la visite, nous montons en haut de la tour à impériale et découvrons une vue magnifique sur les alentours.

Petit détail important pour terminer, le château ne prend pas les cartes bleues, donc prévoyez la monnaie avant de vous y rendre…
Ah oui, très jolie chateau ! J’aime beaucoup ! Merci pour tes chouettes photos!
Bonne journée à toi
J’aimeAimé par 1 personne
Merci. C’est effectivement un très joli petit château. Très bonne journée
J’aimeJ’aime